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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 15:51

Il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre ! 

Venant après les préconisations de la Convention Citoyenne pour le Climat présentée dans le post précédent, le Haut Conseil pour le Climat souligne l'urgence de la transition écologique pour combattre les risques sanitaires et climatiques. 

Saluons d'abord la concordance des deux instances !

Regardons ensuite les 18 recommandations dont la n° 13 :

"Les investissements doivent être orientés vers l’innovation sociale comme technologique, l’efficacité énergétique, et les infrastructures résilientes favorisant les usages décarbonés, et les solutions basées sur la santé des écosystèmes. Les secteurs structurants et porteurs des emplois de la transition à long-terme doivent être privilégiés."

 

Voyez le rapport complet ici.

Notons que, certes le Sud-Ouest est parmi les régions les moins victimes de la crise sanitaire actuelle mais que la crise économique qui se précise chaque jour nous touchera comme l'ensemble de l'Europe.

Il nous faut travailler aux solutions locales. Pour insuffisantes qu'elles soient, elles relèvent de notre responsabilité. Revenons progressivement à nos propositions !

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20 avril 2020 1 20 /04 /avril /2020 09:22

La convention citoyenne pour le climat a publié un texte court et clair sur ce qu'il ne faut pas oublier dans les mesures de sortie de crise :

- ne pas négliger le climat, l'humain et la biodiversité,

- préparer un modèle économique et social différent, plus humain et plus résilient face aux futures crises,

-  la reconfiguration des relations internationales doit se faire dans un esprit de justice sociale, et doit favoriser une régulation de la mondialisation en faveur du climat,

-  cette crise nous concerne tous et ne sera résolue que grâce à un effort commun, impliquant les citoyens dans la préparation et la prise de décision.

Voir le texte entier ici.

De nombreux textes essaient de décliner ce que cela peut donner au niveau local. Une petite video illustre cet effort, elle est caricaturale et néglige des secteurs très importants comme l'électronique, la culture, l'urbanisme, voyez ici. Elle propose des pistes pour l'alimentaire au niveau local. 

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8 avril 2020 3 08 /04 /avril /2020 09:17

Ce matin, Guillaume Erner a reçu Eloi Laurent, un économiste qui depuis longtemps se bat pour penser autrement l'économie et aller vers une "social-écologie". 

Si vous pouvez consacrer 58 minutes, je vous invite à écouter l'émission en cliquant ici.

Son explication me semble très éclairante et synthétique sur notre situation actuelle et surtout sur les conséquences que nous devons en tirer. Le titre de son dernier livre "sortir de la croissance" est trop négatif par rapport à la richesse de ses propositions. Il propose un fonctionnement économique qui ose poser en priorité la santé, l'égalité, le respect de notre environnement et montre que la perversion du raisonnement économique  entièrement centré sur la croissance est, à l'échelle de l'histoire, quelque chose de récent. Au passage, il critique l'illusion du tout numérique tant sur le plan social que sur le plan écologique. 

On ne peut pas penser la sortie de crise uniquement au niveau local. Il faut que notre action soit guidée par une analyse sur nos finalités. Mais nos valeurs doivent nous faire privilégier la proximité.

Si vous voulez d'abord avoir une synthèse, éclairante mais qui date d'avant la crise sanitaire, découvrez ici sur youtube la pensée d'Eloi Laurent en 6 minutes.

Si vous n'avez aucune patience, prenez au moins 1 minute pour sentir ce qu'il peut vous dire en cliquant sur ce message

Au passage, profitez-en pour découvrir les éditions Les liens qui libèrent. Cela fait du bien. Voyez ici.

Il n'est pas interdit de lire le livre ! 

"Le début de notre XXIe siècle se caractérise par trois crises angoissantes pour qui les regarde bien en face : la crise des inégalités, les crises écologiques et la crise démocratique. Si nous entendons y remédier, il nous faut en prendre la mesure. La passion de la croissance nous en empêche. Elle est borgne quant au bien-être économique, aveugle au bien-être humain, sourde à la souffrance sociale et muette sur l’état de la pla­nète. La transition du bien-être, dont cet ouvrage affirme la nécessité et démontre la faisabilité, propose de sortir de ces impasses en sortant de la croissance.

La première démarche entreprise dans ces pages consiste à lever le voile sur tout ce que la croissance nous cache : la corrosion des inégalités, la récession démocratique, la fin du loisir, la mondialisation de la solitude, la pesanteur de l’éco­nomie sur la biosphère.

Mais nous pouvons, nous devons aller plus loin, en déve­loppant des alternatives robustes et en bâtissant des institu­tions justes. Cela tombe bien : il existe pléthore d’indicateurs de bien-être humain fiables, ainsi que quantité de réformes simples et d’application immédiate qui permettront de don­ner vie à la transition du bien-être à tous les niveaux de gou­vernement – européen, national, dans les territoires comme dans les entreprises.

Il ne s’agit pas de changer d’indicateurs : il faut changer de vision, de valeurs, de volonté.

Éloi Laurent est économiste senior à l’OFCE, professeur à l’École du management et de l’innovation de Sciences Po et professeur invité à l’université Stanford."

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3 avril 2020 5 03 /04 /avril /2020 19:36

Jacques FAUX vient de décéder. Nous le savions souffrant depuis quelques mois mais nous n'imaginions pas la profondeur du mal qui allait l'emporter. Avec lui disparaît un homme de bien, le fondateur et l'animateur de talent de la Communauté des Communes du Fumélois.

Adjoint au Maire de Montayral durant 4 mandats (1989-2014), ses collègues maires des 5 communes de l'agglomération fuméloise se tournèrent vers lui pour lui demander de présider, de 1990 à 2008, cette toute nouvelle collectivité territoriale. Il a su lui impulser une dynamique entreprenante, lui consacrant toute son énergie, mettant en application sa capacité de catalyseur, son intérêt d'aménageur avec talent et réussite, s’entourant de compétences non partisanes. Son métier de professeur d'histoire et de géographie qu'il pratiqua durant plusieurs décennies au Lycée Marguerite FILHOL de Fumel lui avait procuré les bases nécessaires à l'accomplissement de cette tâche.

La création des différentes zones d'activités, la mise en place des services d'assainissement, de collecte et de traitement des ordures ménagères,d'un service des routes, l'harmonisation du fonctionnement des Centres Municipaux de Loisirs, la création et le fonctionnement d'un Office intercommunal de tourisme, le développement et la professionnalisation de l'action culturelle, sont autant de chantiers auxquels il consacra énergie et compétence pour faire de cette communauté une des plus efficaces et et des plus reconnues au plan départemental.
Ses fonctions de Conseiller Général de Tournon d'Agenais (1990-2001) l'aidèrent également à ouvrir les portes vers des interlocuteurs départementaux et régionaux pour l'obtention des autorisations et des moyens indispensables aux différentes créations.
Les bases de cette Communauté permirent son élargissement aux communes de la Vallée de la Lémance, à Trentels, à Lacapelle-Biron et, tout récemment aux Communes de la communauté de Penne d'Agenais.

L'oeuvre de Jacques FAUX est majeure et nous y reviendrons ultérieurement.

Son humanisme viscéral, nourri par son engagement politique au Parti Socialiste, a été le moteur de son action et sa ligne de conduite.

Quatre de ses amis :

M. Egretaud, G. Gérard, G. Daubas, P. Simon

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27 mars 2020 5 27 /03 /mars /2020 16:41

Terra Nova nous propose une tribune de Laurent Berger. 

 

Elle nous semble représenter une synthèse à lire. Cliquez ici, elle ne fait que 4 petites pages !

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20 mars 2020 5 20 /03 /mars /2020 08:33

Nous sommes en confinement depuis quelques jours. C'est la sidération qui a prédominé. Nous ne pouvions pas envisager qu'une telle mesure arrive. Nous vivons tellement en déplacement, en relation, tout ce que nous faisons demande tellement de démarches croisées, tout ce que nous produisons demande tellement de pièces physiques ou administratives qui viennent de partout, que nous ne pouvons pas vivre en autonomie et que nous ne savons  pas comment nous adapter. De plus, l'angoisse pour l'activité économique de nos enfants, l'habitude que nous avons de vivre proche, physiquement ou au téléphone ou par internet, de nombreuses personnes fait que nous portons une somme de préoccupations.

 

C'est donc un sentiment d'adaptation à la petite semaine qui confine à l'abattement qui domine. Nous sommes submergés par les informations, noyés même, aussi bien par les information radio-télé que celles de nos messageries électroniques ou téléphoniques. La vague des premiers jours a été dévastatrice. De tous cotés nous sont venus annulations, conseils, propositions de groupes de travail. Il fallait compenser l'isolement par une multitude de liens. Et tout cela a créé une dispersion écartelante. A tel point que pour ne pas s'épuiser, il faut dire "pouce !" sans perdre nos liens avec les autres. 

 

Et s'installer dans une activité qui nous permettra de continuer à construire, créer, entraîner dans cette période radicalement inédite.

 

Certes, il faut résoudre les difficultés pratiques et donner un coup de main à ceux qui n'ont pas de solution du tout, aussi bien les personnes âgées, les personnes très précaires que les artisans et commerçants qui ne peuvent plus exercer leur activité ... en respectant la nécessaire distance pour ne pas accroître la diffusion du virus. Il faut garder des liens pour ne pas s'enfermer sur son île déserte et oublier nos entourage ... et ne pas vivre par procuration !  

 

Certes, nous attendons du gouvernement qu'il soit clair sur les consignes, qu'il ne joue pas les pères fouettards, qu'il fasse mettre à disposition les matériels de protection, qu'il n'entonne pas 100 fois par jour l'antienne sur les félicitations pour les personnels qui font leur devoir, qu'il précise le plus vite possible la mise en oeuvre des mesures de compensations. Bref qu'il arrête d'essayer de culpabiliser les Français et admettent ses propres carences. 

 

Mais il faut, surtout, repérer ce qui nous semble porteur d'un nouveau mode de vie, plus autonome, plus local, plus solidaire. Par exemple, on a retrouvé le rôle de proximité du pharmacien, le rôle indispensable de routiers, le rôle social de la petite superette, l'importance d'un certain travail administratif pour ne pas tout bloquer. Mais cela demande que l'on soit responsable, que l'on ne stocke pas en quantité déraisonnable, que l'on ait aussi une certaine citoyenneté électronique tant en terme de volume que de contenu, que l'on ne délaisse pas les commerçants locaux au profit d'Amazone, que l'on sache reconnaître le travail de ceux qui s'exposent pour nous offrir un service nécessaire. 

 

Peut-être que quand les choses deviennent moins évidentes, on sait mieux reconnaître ce qu'elles représentent ! 

 

Progressivement nous pourrons penser à l'avenir "pour que les choses ne soient plus jamais comme avant" grâce à la participation de tous !

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15 mars 2020 7 15 /03 /mars /2020 13:31

Le blog est resté silencieux depuis près d'un an. Et presque aphone depuis 3.

 

Aujourd'hui qu'il est difficile de se rencontrer physiquement, Il semble absolument nécessaire d'user de moyens électroniques pour échanger. Parler de la nouveauté et de la violence de ce que nous vivons. Parler des conséquences que nous devons en tirer, surtout que le président de la République, lui, dit vouloir le faire et qu'il n'est pas question qu'à la stupeur succède le silence, voire la résignation. 

 

Nous avons regardé ce qui s'est passé en Chine puis en Italie, nous avons eu les premières escarmouches sur notre sol, le "gagner du temps" s'est hélas transformé rapidement en déroute et aujourd'hui en exode intérieur, en injonction à rester cloîtrer. Juin 40 ! Juste pour nous rappeler que 5 ans plus tard, il y eut le programme du Conseil national de la Résistance et sa mise en oeuvre rapide et énergique à  la Libération. 

 

Un préalable. On parle de solidarité nationale. Que le gouvernement arrête le projet mal ficelé de réforme des retraites et rétablisse les indemnités des travailleurs précaires. Qu'il se concentre sur l'étude d'indemnités raisonnables pour les personnes qui perdent leur droit au travail du jour au lendemain et organise des activités éducatives pour les enfants et les jeunes exclus de l'école, surtout ceux que leurs parents ne peuvent pas encadrer. 

 

Une nécessité. Prendre en compte l'aspect global du problème. Si le coronavirus fait réagir si fort notre société, c'est qu'il nous désarçonne sur nos croyances basiques : le progrès médical, le développement des transports et échanges tous azimuts. Ce qui est clairement en cause, c'est notre modèle de développement, notre manière de vivre qui ne respecte pas des équilibres élémentaires. 

 

Une conviction. C'est que si les problèmes sont internationaux, le niveau local, celui sur lequel vous et moi pouvons agir est déterminant. En ce jour d'élections municipales, rappelons que si nous devons saluer le dévouement des élus, le monde associatif et socio-professionnel, l'ensemble des citoyens mobilisables doivent échanger, proposer, mettre en oeuvre des solidarités fortes. Ce matin j'ai entendu deux personnes âgées qui s'embrassaient dans la boulangerie dire "ne laissons pas l'énarchie décider pour nous". Pour ne pas tomber dans la provocation, réaffirmons que c'est par la solidarité vécue que nous avancerons. 

 

Certes, tout ou presque s'arrête. Les écoles sont fermées, Pôle Emploi ne reçoit plus que par internet et téléphone, le Secours populaire ne peut plus ouvrir, les Ehpad n'acceptent plus les visites, les transports vont se réduire. Il faut faire avec et ne pas ajouter du désordre au désordre. Mais que l'on cherche comment échanger, affirmer notre besoin de vivre ensemble, aussi bien pour survivre en ces temps difficiles, à contre-pied de tout ce que nous faisons habituellement que pour envisager l'avenir puisque les conditions nous contraignent à moins bouger et nous donnent l'occasion de réfléchir.

 

Rendez-vous dans deux jours sur ce blog ! 

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26 mai 2019 7 26 /05 /mai /2019 20:39

Nous devrons échanger sur le sens de ces votes et sur les forces qu'ils permettent d'identifier. Analyse un peu austère mais nécessaire !

 

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3 mai 2019 5 03 /05 /mai /2019 18:27
Le mouvement citoyen des Usagers de la ligne 48 et le CODELIAPP vous attendent :
 
le lundi 13 mai 2019 en gare d'Agen à 16h45
 
afin de défendre la ligne AGEN-PÉRIGUEUX, comme l'ont fait les élus de proches départements, et exiger le rétablissement d'horaires correspondant aux besoins des voyageurs.
 
Nous comptons sur votre présence, vous, usagers et adhérents/sympathisants 
qui avez à cœur que cette ligne ne soit pas supprimée,
 
Le CODELIAPP 
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3 janvier 2019 4 03 /01 /janvier /2019 08:53
Pour plus de renseignements, voyez le site de l'amicale ici.
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